fév
19
2017

Arusha: Dialogue bloqué, la Communauté de l'Afrique de l'Est est appelée au secours.

 

Le communiqué final lu par le facilitateur Benjamin William Mkapa semble indiquer que les leaders politiques présents se sont convainus que la constitution burundaise issue de l’accord d’Arusha (signé en 2000) doit être respectée et rester inchangée.

M. Mkapa a insisté sur l’assainissement du climat politique, le respect des droits de l’homme ainsi que l’arrêt des tueries. Il a également condamné l’usage de la violence comme moyen de revendication.

Cependant, la facilitation a relevé un certain nombre d'obstacles sans vouloir les nommer. M. Mkapa a demandé la tenue rapide d’un sommet des chefs d’Etats de la Communaute Est Africaine pour discuter de ces écueils.

L’ancien président Burundais Domitien Ndayizeye croit savoir que l'un des obstacles soulevé est le refus du gouvernement de participer au dialogue.

Au termes de 3 jours de discussions, Evariste Ndayishimiye secrétaire général du parti au pouvoir CNDD-FDD s'est dit rassuré. Il a expliqué avoir eu le temps d’éxposer l’état des lieux de la situation sécuritaire du pays tout en espérant le retour de certains exilés politiques.

Espoir aussi du côté de Jean Minani président de la coalition de l’opposition CNARED basé à l'extérieur. Il a proposé "un gouvernement de transition et d’union nationale de 3 ans. "La 1ere partie pourrait être dirigée par le président Nkurunziza", a-t-il précisé.

Même si les dates du prochain round de négociation n’ont pas été précisées, le facilitateur tient à ce qu’un accord soit trouvé d'ici le mois de juin.

Source:SOS Médias Burundi 

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