oct
05
2017

Tueries de Kamanyola : les réfugiés burundais appelés à se fier à la justice congolaise

Les réfugiés burundais vivant à Kamanyola au Sud-Kivu doivent laisser la justice congolaise faire la lumière sur les échauffourées qui se sont produites le 16 septembre dernier dans cette cité de Walundu (Sud-Kivu) entre forces  de l’ordre et demandeurs d’asile burundais.

C’est ce qui ressort d’une réunion tenue mercredi 4 octobre à Kamanyola entre les délégués de la MONUSCO, du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), des autorités locales ainsi que des représentants de la communauté des réfugiés burundais.

Trente-cinq réfugiés burundais avaient succombé en septembre dernier dans des heurts qui les avaient opposés aux forces de l’ordre congolaises. Ces incidents sont depuis à la base des tensions entre les autochtones et les demandeurs d’asile burundais vivants à Kamanyola.

Cette réunion avait pour objectif de mener une médiation entre les parties impliquées dans ces incidents  afin de faire baisser  la tension. Des réfugiés burundais qui réclamaient depuis ce drame la justice pour les victimes des incidents du 16 septembre projetaient en effet d’organiser des manifestations dans cette zone, jugée instable par les autorités congolaises pour réclamer la libération de quatre de leurs dont l’arrestation était à la base des heurts.

Le chef des affaires civiles de la MONUSCO présent à cette réunion a rappelé aux réfugiés burundais l’obligation  de se soumettre aux lois du pays hôte, en vue de favoriser la cohabitation pacifique, a-t-on appris des sources proches de cette rencontre.

Pour sa part, le HCR s’est engagé à accompagner les leaders dans la sensibilisation de leur communauté à la cohabitation pacifique.

Radio Okapi

 

Langues: 
Genre journalistique: 
Thématiques: 

Partager