fév
25
2017

Une 14ème retraite placée sous le signe de l’ouverture à la société civile

Les hautes personnalités publiques s’en vont ce 25 février 2017 à leur 14ème retraite annuelle dans le complexe des réunions du Camp Gabiro en district Gatsibo (Est du Pays). Les travaux de cette retraite dirigés en personne par le Chef de l’Etat Paul Kagame commencent aujourd’hui avec les travaux communautaires.

Sur quoi porteront les débats de cette édition ?

On se souviendra qu’au cours de la 13ème édition, l’an 2016 ; les débats ont porté sur, entre autre, la promotion de produits fabriqués au Rwanda. Entendez par là que les efforts du gouvernement rwandais sont focalisés sur les stratégies à mettre en place pour réduire le déséquilibre criant de la balance commerciale que connaît le pays. Ici, il faut noter que le Rwanda exporte quatre fois plus qu’il n’exporte.

Ceci nuit à cette hantise d’indépendance économique du Rwanda. Cela fait que le Rwanda est obligé, malgré lui, de recourir aux dons et aides occidentaux pour équilibrer sa balance de paiement.. En clair, il faut booster les investissements industriels. Et pas n’importe comment.

Les marchandises fabriqués au pays doivent être d’une meilleure qualité par rapport à la pléthore de celles qui inondent le marché rwandais importées d’Uganda et Kenya (jus, bières et liqueurs, huiles végétales, œufs, farines), de Tanzanie (riz)...

Il ne s’entend pas comment les citoyens rwandais doivent consommer étranger et ne rien donner en retour.

De deux, ces produits doivent avoir des coûts de revient bas pour pouvoir être exportés (présentement la bière Miitsing, Primus, produits laitiers et de miel).

Produits manufacturés consommés par une petite classe moyenne

Au-delà de cela, il se constate que même ces produits fabriqués au Rwanda tellement ils reviennent à plus cher par rapport aux marchandises similaires produits dans la région, qu’il faut que les grands messieurs et dames en retraite, votent pour une sorte de subvention à la production de tel ou tel produit afin qu’il soit consommé par les petites classes sociales de la société rwandaise. Cela fera en sorte que ces petites industries nouvelles de transformation alimentaire grandissent, car leurs produits seront localement consommés pour qu’elles financent la recherche et s’équipent en laboratoires efficaces avec embauches de chercheurs universitaires afin d’améliorer davantage leurs produits qui deviendront de plus en plus compétitifs sur le marché régional, africain et même international. Ici, il y a lieu de citer avec mention bien l’office Rwandais de Normalisation pour avoir mis haut la qualité de produits qu’il demande aux investisseurs industriels.

Bien plus, les messieurs et dames, personnalités publiques, devraient prendre  une mesure visant à voter un gros portefeuille à l’agriculture pour pouvoir accroître le nombre d’agronomes et vétérinaires assermentés au niveau de chaque secteur administratif du pays. Au moins dix par secteur. Et bien outillés en mobilité, en savoir-faire et animés d’une volonté de servir le peuple et non de le sucer.. Ils devraient, une fois cela fait, leur donner la tâche d’assister les ménages rwandais, faire du porte à porte et leur montrer comment ils peuvent monter des basse-cours, des porcheries, des clapiers sur peu d’espace. Ils les aideront à faire de petits projets bancables auprès des UMURENGE SACCO (microfinances) qui leur donneront de petits crédits de production remboursables uniquement à la production.

Ceci a un avantage de booster indirectement le pouvoir d’achat de millions de fermiers rwandais afin de produire assez pour les manufactures de transformation agroalimentaires naissantes dans le pays mais aussi de consommer leurs produits mieux travaillés et hygiéniquement emballés qui seront à la hauteur de leurs poches.

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