oct
31
2019

77 personnes exécutées sommairement dans le moi de septembre 2019 (ONU)

Dans son rapport, l'Onu met en cause les nombreuses milices qui opèrent dans le pays. Le rapport épingle également les forces de l'ordre.

Selon le document publié par le Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, ces exécutions ont eu lieu au mois de septembre 2019.

L'enquête révèle qu'environ 2/3 de ces exécutions extra-judiciaires, ont été commises par des combattants de groupes armés et le reste par des "agents de l'Etat ".

Les femmes et des enfants figurent parmi les victimes, soulignent encore les Nations Unies qui précisent par ailleurs que la plupart des personnes ont été tuées par balles.

D'autres ont été décapitées, précise Abdoulaziz Thioye, directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l'Homme.

Selon M. Thioye, la plupart des exécutions ont été commises dans les zones de conflit, notamment dans l'Est de la RDC.

Depuis 25 ans, cette partie du pays est en proie à une insécurité chronique. Des dizaines de groupes armés s'y affrontent, sur fond de rivalités ethniques ou pour le contrôle de ressources naturelles.

L'armée congolaise soutenue par les casques bleus mène des opérations militaires contre ces milices qu'elle ne parvient pas à neutraliser.

Les armées de la RDC, du Rwanda, de l'Ouganda, du Burundi et de la Tanzanie ont récemment exprimé leur volonté commune d'unir leurs efforts pour lutter contre ces groupes armés dans la région des Grands Lacs.

 

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