juin
30
2015

Burundi : les défenseurs des droits de l’Homme dénoncent des cas de tortures dans des cachots

Plus de mille personnes ont été arrêtées par la police depuis le début des manifestations contre le troisième mandat du président Nkurunziza. L’association de protection des droits de l’homme et des prisonniers (APRODH), qui le dit, dénonce des cas de tortures et de traitements inhumains dans des cachots secrets non reconnus officiellement où même les familles ne sont pas autorisées de rendre visite à leurs membres. Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH explique:

 

La situation ne fait que s’aggraver. Certaines associations de défense des droits humains comme l’APRODH ont été empêchées par le ministère de la justice d’avoir accès aux prisonniers et détenus.

Tous les directeurs de prisons ont reçu un ordre verbal de refuser l’accès aux agents de cette association affirme M. Mbonimpa:

 

 

 

Propos recueillis par Eloge Willy Kaneza 

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