mar
06
2019

En attendant le nouveau gouvernement, 12 ministres quittent l’équipe sortante

En attendant la nomination d'un gouvernement, les autorités administratives congolaises ont procédé à une restructuration de l'équipe gouvernementale par intérim, écartant des ministres élus députés, dont Lambert Mende, en raison de l'interdiction du cumul de fonctions exécutives et législatives.

Pas de nouveaux venus au sein de l’équipe gouvernementale, mais 11 portefeuilles ont été fusionnés, réduisant le nombre de ministre de 35 à 23, selon cette décision signée mardi 5 mars par le secrétaire général du gouvernement, Xavier Bonane.

Cette restructuration intervient après une décision du Conseil d’État, interdisant « le cumul de fonctions » exécutives et législatives pour des responsables politiques. Conséquence, le Conseil d’État a exhorté les membres du gouvernement élus députés de libérer leurs postes ministériels pour occuper leurs sièges au sein de l’Assemblée nationale ou des assemblées provinciales.

Lambert Mende écarté

Parmi les ministres écartés du gouvernement figure Lambert Mende, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Son portefeuille a été fusionné avec le ministère des Droits humains, tenu par Marie-Ange Mushobekwa.

Le ministre de la Justice, Alexis Ntambwe Mwamba, va par ailleurs s’occuper en même temps du ministère des Affaires étrangères. Autre restructuration : le ministère de la Défense a pour sa part été fusionné avec celui de la Fonction publique. Le ministère de l’Intérieur n’a pas été restructuré mais son ancien titulaire, le vice-Premier ministre Henri Mova Sakanyi a été remplacé par son vice-ministre Basile Olongo.

Un nouveau gouvernement attendu

Depuis l’investiture de Félix Tshisekedi le 24 janvier, le nouveau chef de l’État continue de travailler avec l’équipe nommée par son prédécesseur, Joseph Kabila. L’ex-chef de l’État, à la tête d’une majorité parlementaire, est actuellement en discussion avec son successeur pour s’accorder sur une nouvelle équipe, dont la nomination est très attendue.

Selon les informations de Jeune Afrique, le Front commun pour le Congo (FCC), coalition rassemblant les partis pro-Kabila, revendique la primature et la présidence de l’Assemblée nationale. 

source original: Jeune Afrique