Le président de la République du Rwanda Paul Kagame s’exprimait ce jour devant des journalistes en visio-conférence. Les renseignements de son pays ont confirmé, preuves à l’appui, la présence de militaires burundais au Sud-Kivu (RDC). (SOS Médias Burundi)

La conférence de presse était essentiellement centrée sur le plan de riposte contre la pandémie du Coronavirus au Rwanda. Le pays compte plus de 200 malades du Covid-19.

Le rendez-vous a été diffusé en direct sur YouTube et les médias publics. Des journalistes du monde entier y ont participé et posé des questions. En marge de la thématique Covid-19, il a été abordé des questions d’actualité comme la présence de militaires burundais ou rwandais dans l’Est de la RDC lancés dans une traque contre des groupes armés.

Le constat est clair. Nos services de renseignement ont bel et bien mené des enquêtes dont les résultats ont été partagés avec ceux qui veulent en faire bon usage. La présence de forces de sécurité du Burundi est confirmée sur le sol congolais. Ils sont là. Ce sont des éléments de l’armée burundaise qui travaillent officiellement pour leur pays.

Paul Kagamé

Le président rwandais a aussi fait mention de rebelles burundais collaborant avec des mouvements armés rwandais et congolais.

Dans cette partie du Sud-Kivu, à Uvira, Bukavu, Minembwe, dans la localité des Banyamulenge, des rebelles sèment la terreur. Des burundais, des FDLR et bien d’autres, à Fizi aussi. Certains collaborent avec des Maï-Maï. Il s’agit de tout un mélange de rebelles, en fait.

Paul Kagamé

Cependant, M. Kagamé a démenti l’information faisant état de la présence d’éléments de son armée dans cette partie de la RDC pour traquer des rebelles. En revanche, il a affirmé que la RDC avec les pays voisins (qu’il n’a pas mentionné), se sont convenus de travailler en synergie pour essayer de stabiliser cette partie Est : “Les travaux vont bon train et tout le monde à intérêt à ce que cette partie retrouve la paix, même si des gens entretiennent des rumeurs contre le Rwanda », a conclu le président Kagame tout en estimant que le régime actuel congolais est « plus coopératif ».

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