jui
20
2018

Le pays financera seule ses élections et Joseph Kabila s’engage à respecter la constitution

Dans son discours sur l’Etat de la nation prononcé ce jeudi 19 juillet devant le Parlement réuni en congrès, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila a annoncé que la République Démocratique du Congo financerait seule et entièrement le scrutin présidentiel ainsi que les législatives provinciales et nationales prévus en décembre 2018.

« Nous avons tenu à affranchir notre processus électoral de financement extérieur et par conséquent de chantage de tous genres [] afin de conférer la meilleure légitimité à ceux qui sortiront vainqueur de ces consultations. Les élections seront entièrement financées par l’Etat congolais », a déclaré le président de la RDC devant les députés et sénateurs à moins d’une semaine de l’ouverture de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle et aux législatives nationales.

« Loin de relever de la suffisance encore moins de l’arrogance, il s’agit d’une option politique qui donne un sens à notre indépendance et notre dignité nationale », a renchéri le président dont le second mandat est arrivé à terme en décembre 2016.

Alors qu’une partie de l’opposition le soupçonne de vouloir briguer un troisième mandat présidentiel en violation de la constitution, Joseph Kabila ne s’est pas attardé sur la question se contentant d’affirmer que « [son] engagement à respecter la constitution restait non-équivoque ».

Le Chef de l'Etat congolais a affirmé qu'"il ne s’agit pas de pressions, ni de menaces encore moins de sanctions injustes qui [nous] détournerons de la voie que nous avons choisi librement".

Des progrès réalisés

Joseph Kabila s’est longuement étendu sur les progrès réalisés depuis son accession au pouvoir en 2001. Selon lui, plusieurs secteurs ont connu une évolution positive. Dans le secteur de l’éducation par exemple, le chef de l’Etat a affirmé que nombre d’enfants scolarisés en primaire et secondaire est passé de 10 millions en 1997 à 22 millions en 2017. Mais il a tout de même noté que « malgré le progrès dans le domaine de l’éducation, il est nécessaire d’envisager de nouveaux investissement dans ce secteur ».

Le président de la RDC s’est félicité des efforts fournis pour la réhabilitation des routes. « Grâce aux efforts de tous, nous avons conjuré le sort de certaines nuits passées sur les routes nationales à travers un projet de réhabilitation de 23 000 km de route. L’exécution de ce programme se poursuit et a atteint 27 000 km de réseau routier à l’heure actuelle », a-t-il affirmé.

Sur le registre de la santé par exemple, Joseph Kabila a fait remarquer que « le taux de mortalité infantile est passé de 213 décès pour 100 000 naissances en 2001 à 104 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2014 ». Des résultats qu’il attribue à « la réhabilitation et l’équipement des ressources sanitaires sur fonds propres et à la construction de plus de 1000 autres centres de santé ». 

« N’en déplaisent à ceux qui ne voient que ce qui reste à faire mais jamais ce qui a été fait, tous ces résultats ont eu pour incidence la progression de la RDC sur l’indice de développement humain en RDC depuis 2016, en témoigne le rapport du PNUD », s’est réjoui le président qui reconnait par ailleurs que la pauvreté reste une question préoccupante dans les milieux ruraux et urbains dans le pays.

Radio Okapi

Dans son discours sur l’Etat de la nation prononcé ce jeudi 19 juillet devant le Parlement réuni en congrès, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila a annoncé que la République Démocratique du Congo financerait seule et entièrement le scrutin présidentiel ainsi que les législatives provinciales et nationales prévus en décembre 2018.

« Nous avons tenu à affranchir notre processus électoral de financement extérieur et par conséquent de chantage de tous genres [] afin de conférer la meilleure légitimité à ceux qui sortiront vainqueur de ces consultations. Les élections seront entièrement financées par l’Etat congolais », a déclaré le président de la RDC devant les députés et sénateurs à moins d’une semaine de l’ouverture de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle et aux législatives nationales.

« Loin de relever de la suffisance encore moins de l’arrogance, il s’agit d’une option politique qui donne un sens à notre indépendance et notre dignité nationale », a renchéri le président dont le second mandat est arrivé à terme en décembre 2016.

Alors qu’une partie de l’opposition le soupçonne de vouloir briguer un troisième mandat présidentiel en violation de la constitution, Joseph Kabila ne s’est pas attardé sur la question se contentant d’affirmer que « [son] engagement à respecter la constitution restait non-équivoque ».

Le Chef de l'Etat congolais a affirmé qu'"il ne s’agit pas de pressions, ni de menaces encore moins de sanctions injustes qui [nous] détournerons de la voie que nous avons choisi librement".

Des progrès réalisés

Joseph Kabila s’est longuement étendu sur les progrès réalisés depuis son accession au pouvoir en 2001. Selon lui, plusieurs secteurs ont connu une évolution positive. Dans le secteur de l’éducation par exemple, le chef de l’Etat a affirmé que nombre d’enfants scolarisés en primaire et secondaire est passé de 10 millions en 1997 à 22 millions en 2017. Mais il a tout de même noté que « malgré le progrès dans le domaine de l’éducation, il est nécessaire d’envisager de nouveaux investissement dans ce secteur ».

Le président de la RDC s’est félicité des efforts fournis pour la réhabilitation des routes. « Grâce aux efforts de tous, nous avons conjuré le sort de certaines nuits passées sur les routes nationales à travers un projet de réhabilitation de 23 000 km de route. L’exécution de ce programme se poursuit et a atteint 27 000 km de réseau routier à l’heure actuelle », a-t-il affirmé.

Sur le registre de la santé par exemple, Joseph Kabila a fait remarquer que « le taux de mortalité infantile est passé de 213 décès pour 100 000 naissances en 2001 à 104 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2014 ». Des résultats qu’il attribue à « la réhabilitation et l’équipement des ressources sanitaires sur fonds propres et à la construction de plus de 1000 autres centres de santé ». 

« N’en déplaisent à ceux qui ne voient que ce qui reste à faire mais jamais ce qui a été fait, tous ces résultats ont eu pour incidence la progression de la RDC sur l’indice de développement humain en RDC depuis 2016, en témoigne le rapport du PNUD », s’est réjoui le président qui reconnait par ailleurs que la pauvreté reste une question préoccupante dans les milieux ruraux et urbains dans le pays.

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