aoû
21
2019

Muyinga : interdictions aux conducteurs de taxi motos et vélos de déplacer les membres du parti CNL

Il serait désormais interdit aux conducteurs de taxis motos et vélos de déplacer les militants du parti CNL. Une révélation des jeunes chauffeurs de taxis en ville de Muyinga. 

Un jeune militant du parti au pouvoir révèle qu’il y a une semaine, un rassemblement a eu lieu à la permanence provinciale du parti au pouvoir. L’ordre de ne pas prendre un client du CNL en déplacement a été donné.

Des motards donnent pour preuve la situation de dimanche passé. Des militants du CNL venus de différentes localités ont voulu faire des déplacements en ville mais ni les taxis vélos ni les motos n’ont pris le risque d’accepter leur argent et les déplacer.

Tous les motards ont été contraints d’adhérer au parti au pouvoir, signale un autre militant du parti présidentiel. « On n’a pas de choix, » ajoute un autre rappelant que samedi dernier, tous les motards ont participé à la démonstration de force des Imbonerakure.

« La liberté est menacée dans tous les domaines », estime un leader du CNL. « Si un commerçant ne peut plus proposer ses services, ça montre à quel point la fièvre électorale est montée », signale-t-il.

Dimanche dernier, seuls les camions provenant de Ngozi (province voisine) ont assuré le transport des militants du CNL des communes vers le chef-lieu de la province pour l’ouverture de leur permanence. 

 

Des individus qui seraient des militants du parti au pouvoir ont menacé les chauffeurs. Ceux -ci ont eu peur d’assurer le retour vers les communes. Des militants du CNL ont été obligés de rentrer à pied vers la commune de Giteranyi à une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de la province avant d’être attaqués par des hommes munis d’armes blanches en pleine route

Par SOS medias Burundi

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