aoû
06
2019

Nouvelle identification biométrique des réfugiés burundais en Tanzanie

 

Cette activité jugée d’importance capitale et vitale pour les réfugiés a débuté ce lundi.

Il s’agit d’un nouveau recensement de grande envergure dans tous les camps de réfugiés burundais installés en Tanzanie. Les réfugiés et les demandeurs d’asile sont tous appelés à se faire enregistrer avec des prises d’empreintes digitales.

Les nouvelles données serviront pour la planification au niveau de toutes les agences humanitaires qui s’occupent des réfugiés et celles du gouvernement tanzanien.

Selon le communiqué du gouvernement tanzanien, “les réfugiés doivent fournir les informations sur eux, leur état de santé, leur statut social et leurs identifications personnelles. Ces données serviront au HCR (Haut-commissariat pour les réfugiés), au PAM (Programme alimentaire mondial), au gouvernement tanzanien ainsi qu’à tout autre acteur en matière de planification”.

Ce recensement concerne les réfugiés  qui ont déjà acquis ce statut ainsi que les demandeurs d’asile.  Les données serviront aussi dans la prévention des catastrophes“La protection de la sécurité de ces personnes, la protection de leurs droits et la prévention contre tout autre risque humain ou naturel doivent prendre en compte les données exactes et l’évolution démographique des réfugiés” poursuit la communication des responsables tanzaniens dans tous les camps.

Raison  pour laquelle, ces Burundais sont appelés à ne pas mentir ou fournir des informations erronées comme ils ont l’habitude de le faire comme par exemple sur la taille de la famille croyant que c’est le meilleur moyen d’avoir une grande quantité d’aide , préviennent tous les responsables des réfugiés.

Les concernés se réjouissent. “Nous nous félicitons de ce projet qui est une première depuis que nous sommes ici, «  indiquent des réfugiés du camp de Nduta.

Les réfugiés sont priés de ne pas sortir des camps lors du recensement pendant la période d’enregistrement pour faciliter la tâche aux agents recenseurs.

Par SOS Medias Burundi

 

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