mar
29
2021

RDC : un dialogue intercommunautaire à Kinshasa pour réfléchir sur la paix et la sécurité au Sud-Kivu

20201229111623423499-Uvira2.jpg

[Photo d'illustration]Journée ville morte décrétée mardi 29 décembre 2020 à Uvira (Sud-Kivu) par la société civile locale. Radio Okapi/Ph. Fiston Ngoma

Le dialogue intercommunautaire pour la paix et la sécurité dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga (Itombwe) dans la province du Sud-Kivu débute lundi 29 mars 2021 à Kinshasa. Pendant 3 jours, 150 participants vont réfléchir pour donner la feuille de route pour la paix dans les communautés Babembe, Babuyi, Bafuliru, Banyamulenge, Banyindu, Barundi et Bavira.

Pour l’Interpeace qui organise cette rencontre, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, l’objectif est de trouver les résolutions pouvant mettre fin aux conflits dans ces communautés. 

« Le but principal est d’arriver à un acte d’engagement, renouveler l’acte d’engagement qu’il y a eu dans le passé. Ce n’est pas aujourd’hui que les communautés des moyens et hauts plateaux ont commencé à dialoguer entre eux. Ce processus commence a été interrompu depuis septembre 2019 », a fait savoir Pacifique Borauzima, représentant d’Interpeace en RDC.

Il indique qu’il a reçu le mandat de relancer ce processus de dialogue, puis le rendre durable avec le leadership du gouvernement « pour faire en sorte que les compromis discutés dans le dialogue intercommunautaire de Kinshasa puissant alimenter, servir des bases de programmation au sein du gouvernement. »

Pour Pacifique Borauzima, le succès de ce dialogue intercommunautaire passe par un acte d’engagement convenu entre les communautés d’une part mais, entre les communautés et le gouvernement d’autre part.

« Espérons que cet acte d’engagement peut être coulé sous forme d’un plan de paix, de réconciliation et cohésion sociale dans la zone avec les diffèrents aspects qui reflètent les besoins et les causes à la base des disputes et de l’insécurité », a-t-il affirmé.

Samedi 27 mars, lors de l’audience avec le président du Sénat, Modeste Bahati, Désiré Kashemwa, qui a parlé au nom des communautés du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de l’Ituri, a souhaité que ce dialogue intercommunautaire « ne soit pas de trop ».

« Qu’il accouche des propositions idoines pour sortir de ce cycle des violences dont nos populations de l’Est souffrent les martyrs », a-t-il dit.

https://www.radiookapi.net/2021/03/29/actualite/securite/rdc-un-dialogue...

Langues: 
Thématiques: 

Partager