fév
07
2019

Rwanda: Rentrée scolaire timide chez les enfants réfugiés Burundais (urbains)

Un mois après la rentrée scolaire 2019 au Rwanda, plusieurs enfants réfugiés Burundais qui vivent dans différents centres urbains du pays accusent un manque criant de matériel et frais scolaires ainsi que d’uniformes. Ils sont du primaire et du secondaire.

 

Au sud du pays dans le district de Huye, ancien Butare, le comité  de réfugiés urbains a recensé plus 180 nécessiteux.

 

“Certains d’entre eux sont des enfants réfugiés non accompagnés, d’autres sont des orphelins et d’autres encore sont des vulnérables ou en enfants ayant pour parents handicapés” indique Vincent Nzisabira, président de ce comité.

 

Tout ce monde n’entend pas commencer l’année scolaire si jamais il n’y ait pas d’âmes charitables qui leur viennent en aide.

 

“Oui, il y en a ceux qui ont une occupation quelconque ou d’autres tiennent de petits business de légumes et/ou du charbon de cuisine. Mais ils ne peuvent pas non plus avoir de l’argent pour le minerval, les uniformes et tout le matériel scolaire, c’est juste un gagne-pain” indique une  mère de quatre enfants dont trois doivent commencer le secondaire.

 

“En ce début de l’année scolaire 2019, payer le minerval et tous les besoins de trois enfants pour moi réfugiée, démunie, c’est un grand fardeau. C’est vraiment une somme colossale qui peut aller à plus de deux mille Fr Rwandais” laisse entendre une autre burundaise avant d’ajouter que “même la ration quotidienne n’est pas chose facile pour sa famille”.

 

Cette situation n’est pas en tout cas une particularité de Huye comme l’indique le comité de réfugiés urbains au niveau national, qui affirme que les enfants qui ont besoin d’aide pour aller à l’école se comptent à plus de deux cents dans les centres urbains de Huye, Nyamata et la capitale Kigali.

 

En tout cas, le HCR ne vient en aide qu’aux réfugiés qui sont dans les camps. Cette Agence Onusienne considère que les réfugiés urbains sont capables de se prendre en charge, coté éducation d leurs enfants.

 

Ces parents lancent un cri d’alarme et demandent plutôt au HCR de changer d’avis et de prendre en charge aussi l’éducation des enfants des  réfugiés urbains.

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