Le ministère public burundais a saisi les comptes de tous les officiers de l’armée et de la police impliqués dans le putsch manqué du 13 mai dernier qu'ils soient détenus ou  en fuite. Maître Onésime KABAYABAYA, un des avocats qui assistent ces gradés des forces de l’ordre, parle d’un abus de pouvoir. Selon lui, seul le juge a les compétences de saisir le ou les comptes d’un individu.