mai
15
2019

Transform Africa Summit 2019: La jeunesse au centre de la dynamisation de l’économie numérique de l’Afrique

Plus de 4000 délégués sont réunis à kigali depuis ce mardi dans un sommet dénommé “Transform Africa.

 

La sommet  de deux jours a été précédé par le deuxième Forum économique qui a été ouvert par le premier ministre Rwandais. Le thème retenu pour cette année est  “Dynamiser l’économie numérique de l’Afrique”.

 

La plupart des délibérations porteront sur la création d'emplois et l'émergence d'entreprises.

 

Selon les participants, l’économie numérique repose sur les technologies informatiques numériques, qui permettent de faire des affaires sur Internet et sur des plates-formes connexes

 

L’économie numérique devrait permettre au continent de créer davantage d’emplois et de créer des débouchés entrepreneuriaux pour sa jeunesse nombreuse, estimée à plus de 50% de la population.

 

L'économie numérique peut améliorer l'activité économique et les volumes d'échanges, affirment les experts.

 

Le Premier ministre Rwandais, Edouard Ngirente, a déclaré dans son discours d’ouverture, qu’avec la croissance démographique rapide et la population toujours plus nombreuse, le continent africain peut optimiser les technologies numériques et l'économie numérique pour favoriser la création d'emplois et transformer leurs communautés.

 

“L'Afrique a la population de jeunes qui croît le plus rapidement avec plus de 140 millions de jeunes aujourd'hui depuis une décennie. D'ici 2028, le continent africain accueillera près d'un milliard de personnes de moins de 25 ans. Cette jeune population offre une opportunité d'optimiser l'adoption des technologies, car la jeune génération est impatiente de passer à l'ère numérique”, a-t-il déclaré.

 

Les nouvelles entreprises à travers le monde générant de nouvelles idées et de nouveaux concepts, a ajouté le Premier ministre, il serait possible de travailler aux côtés du secteur privé pour réaliser la transformation et la création d'emplois indispensables.

 

“C’est là que nous voyons la valeur pour les start-ups qui jouent globalement un rôle important dans le développement économique. Dans le monde entier, les jeunes qui créent activement des emplois et transforment leurs communautés sont actuellement les champions des entreprises en démarrage. Ils apportent de nouvelles idées sur la table, nécessaires pour stimuler l'innovation et générer de la concurrence”, a souligné Ngirente.

 

Il a ajouté que l'économie numérique et les solutions technologiques accéléreront l'intégration continentale.

 

Parmi les défis existants, il y a l'accès à Internet sur tout le continent. L'économie numérique étant tributaire de la disponibilité d'Internet, le coût et l'accès au haut débit sont considérés comme un obstacle.

 

Les parties prenantes affirment qu'un internet moins cher et plus accessible entraînera à terme de meilleures performances pour les entités de l'économie numérique.

 

Fatoumata Ba, directrice générale de Janngo, une plate-forme numérique travaillant avec les petites et moyennes entreprises (PME) en Cote d’Ivoire  a déclaré qu'un accès Internet plus abordable et accessible améliorerait en fin de compte l'efficacité des entreprises, accélérerait leur innovation et leur impact sur la population.

 

 

Selon M. Ba, la plupart des problèmes peuvent être résolus par le biais d'interventions politiques et ne nécessitent pas beaucoup d'investissements en capital pour être résolus.

 

Par exemple, a-t-elle déclaré, bien que n'ayant pas accès à la mer, le Rwanda dispose d'un Internet moins cher et plus fiable par rapport aux pays ayant un accès direct à la mer.

 

La ministre Rwandaise des TIC et de l'innovation, Paula Ingabire, a déclaré que la création d'un climat propice à l'investissement afin de débloquer des financements pour les jeunes entreprises émergentes figure parmi les préalables à une économie numérique.

 

“Les investissements augmentent, mais nous devons dépasser ces opportunités et élaborer des stratégies qui permettent un climat entrepreneurial plus favorable, dégagent davantage de fonds et aident les jeunes innovateurs à relever les défis africains fondamentaux avec des solutions locales”, a-t-elle déclaré.

 

Elle a noté que, jusqu'à présent, en ce qui concerne l'attraction de capitaux, Kigali a constaté une volonté accrue des investisseurs d'injecter des financements dans les startups africaines du secteur des technologies.

 

En 2018, les investissements dans les startups africaines dans le secteur des technologies ont dépassé le milliard de dollars, un jalon attendu auparavant en 2020.

 

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